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Second Brain

Les influences

Le compositeur, Adrien Pigeat, amoureux d’éclectisme, s’inspire de plusieurs esthétiques musicales pour l’écriture des morceaux de Second Brain.
Parmi ses principales influences figurent Frank Zappa, Miles Davis, James Brown et la musique rock des années 60 à nos jours. Ses recherches le mènent également à découvrir le mouvement impressionniste du début du 20eme siècle, notamment Claude Debussy et Maurice Ravel qui deviennent également des sources d’inspirations.
La liberté du jazz et des musiques improvisées, nourrissent les interprétations et attise la polymorphie des arrangements.
La musique de Snarky Puppy pour ne citer qu’eux, permet au compositeur d’intégrer à ces compositions du groove, du funk, des sonorités qui nous prennent aux tripes. Le groove nous transporte et rend accessible cette musique qui peut paraître incompréhensible tant elle est technique, sophistiquée.
Au-delà des influences purement musicales, Adrien Pigeat s’identifie, se trouve dans les concepts philosophiques et esthétiques de ces artistes.
C’est avec tous ces univers, sonorités et histoires qu’Adrien Pigeat construit son monde musical et qu’il écrit, compose et arrange pour tous les pupitres (guitare, basse, batterie, claviers, cuivres et percussions).

L’origine de Second Brain

Second Brain voit le jour en 2014 à Londres, Adrien Pigeat et le batteur Nicolas Py, co-créent le groupe pendant leur première année à la Tech Music School.
Les rejoignent un bassiste, Lucas Vezirian et un second guitariste Arthur Desbaillets. A la fin de leurs cursus universitaires (2016), Vincenzo De Fraia devient le nouveau bassiste, Nikola Kovacevic intègre la formation au claviers et synthétiseurs et Arthur quitte le projet pour poursuivre sa carrière en Suisse.

En 2018, Adrien Pigeat remonte Second Brain sur l’île de la Réunion, alors composé de Luigi Lefèvre (basse), Damien Hervio (claviers), Arjuna Mariapin (batterie), Léonie Bardet (chant), Stéphane Grondin (saxophone alto), Yann Martin (trompette), Alan Tincres (percussions) et Adrien Pigeat (guitare). Second Brain est accueilli un an plus tard au Kabardock (Scène Musicale Musique Actuelle Outre Mer) pour une résidence avec une restitution qui sera captée.
Le groupe est rejoint par Teddy Doris (trombone), il y aura quelques concerts sur l’île avec cette formation, celui de La Rondavelle ‘Ti Roule’ en Novembre marque le début d’une collaboration avec Charly Monneret. Il fait dès lors partie intégrante du groupe en tant qu’ingénieur du son, sonorisateur et régisseur.

Dès Mars 2020, le groupe ne peut se produire qu’à quatre musiciens par soucis économique et du fait des restrictions sanitaires en vigueur.
Adrien Pigeat est invité en tant que fondateur de Second Brain à représenter la scène émergente jazz des outre mers lors des Rencontres AJC de Novembre 2021 qui mettent les Outre-Mer à l’honneur.
C’est pendant cet événement qu’il rencontre l’équipe du dispositif Jazz Migration et du festival Jam in Juan (Juan-les-Pins).

Second Brain est alors parrainé par Philippe Baute (directeur du festival Jazz in Juan) pour participer à Jazz Migration.
Second Brain sera le seul groupe des Outre-Mer faisant partie des 13 finalistes du dispositif Jazz Migration #8.
Second Brain défend l’universalité dans la transe par le groove, par le lyrisme de la mélodie et dans la spontanéité et l’humour.
L’intensité de la musique de Second Brain est défendue par chacun.e qui participe au projet.

Adrien Pigeat

De 7 à 19 ans, il grandit dans l’Ouest de l’île de la Réunion (St Leu). Il prend ses premiers cours de guitare à 12 ans avec son premier mentor et professeur : Mickael Medde. Plus tard, il intègre le conservatoire de Saint-Pierre en 1er cycle de Jazz dans la classe Philippe ‘Kawa’ Chavriacouty, son deuxième mentor et professeur.

A 18 ans il découvre l’École de Musique Actuelle Réunion (EMA) à Saint Leu. Il y apprend des bases d’harmonie et de composition musicale avec Willy Ramboatinarisoa pendant un an (qui deviendra un ami et trompettiste dans Second Brain en 2018 et plus tard son employeur au sein de du centre de formation EMA Réunion).

A Londres de 2013 à 2017, il obtient en 2016 un BMus in Popular Music Performance à Tech Music School.
Durant ces trois ans, il compose et crée avec d’autres étudiants le projet Second Brain.
Le groupe joue à Londres (Mau Mau Bar, Spice of Life, O2 Kentish Town, Camden Assembly), et il enregistre et auto-produit un EP éponyme de quatre titres.

Fin 2017 il travaille avec Sarah DeCourcy comme musicien de studio sur de la musique de films, de séries et de pubs. Il devient guitariste/arrangeur pour divers artistes dont: MOYA; Sus Bully, Belle Skinner et Lisabel Biscaldi. Il revient à la Réunion en Août 2017, remonte Second Brain avec des musiciens réunionnais.

En 2023, Second Brain devient un collectif de musiciens. Le collectif compte une vingtaine de musiciens résidant à Londres, Paris, Lyon, Toulouse et sur l’île de la Réunion.

En Mars 2023, Second Brain accompagne l’organiste australien Lachy Doley lors de sa venue à la Réunion pour le festival La Nuit des Virtuoses. Adrien est alors chargé d’arranger le final du festival, qui regroupe
tous les musiciens présents, notamment la brésilienne Lari Basilio, le français Loup Barrow et la hongroise Katica Illéni.

L’arrangement du morceau « Kilé ou la » de Ziskakan est réalisé pour un ensemble de 15 musiciens.

Les musiciens du groupe

Lucas Baret

Originaire de l’île de La Réunion, Lucas Baret a grandi dans un environnement musical très éclectique, teinté de jazz et de maloya. Après avoir fait ses premières armes auprès des grands musiciens de son île, il est admis au Centre des Musiques Didier Lockwood où il aura la chance d’étudier auprès de grands noms tels que Romain Pilon, Louis Winsberg et Pierre Perchaud pour ne citer qu’eux.

Le jeune guitariste a eu l’occasion de tourner en France, à La Réunion, aux îles Canaries et en Indonésie, et a pu jouer sous la direction de musiciens européens de renom tels que le saxophoniste français Stéphane Guillaume ou le bassiste ukrainien Igor Zakus. Il a également ouvert les concerts de grands noms du jazz, comme Michel Portal ou Airelle Besson. Il aime travailler en tant que sideman pour des groupes tels que Ikebana et Second Brain et apporter sa touche personnelle à des projets explorant de nouveaux horizons musicaux.

Lucas navigue régulièrement entre son île natale et la France, s’inscrivant dans cette nouvelle mouvance de musiciens réunionnais déterminés à partager la culture de leur île à travers l’Europe et le monde.

Yanis Le Masle

Yanis Le Masle commence par les percussions africaines à l’âge de 4 ans, avant de s’initier un an après, à la batterie avec Franck Yhuel (percussionniste) à Lorient, en Bretagne ; puis avec Pierre-Yves Munoz à Gestel. Pendant ces 8 années d’apprentissage il jouait essentiellement du rock et du funk. C’est à l’âge de 12 ans qu’il décide de se mettre au jazz en intégrant un groupe des Ateliers Jazz de Lorient, dirigé par son père, Franck Le Masle.

En 2015, il rencontre André Charlier (batteur) et Benoît Sourisse (pianiste) lors d’un stage organisé par le festival de Jazz à Vannes. Ils dirigent ensemble le Centre des Musiques Didier Lockwood (CMDL). À la fin de cette semaine de stage, il se donne pour objectif d’auditionner au CMDL.

C’est à 15 ans qu’il commence à se produire sur scène avec son père, (et d’autres) dans diverses formations variées, comme des chorales gospel (Gospel Morbihan), des trios ou quartets de jazz, des brass band (Out of Nola); avec des

répertoires de reprises ou de compositions. En septembre 2020, Yanis entre au CMDL en cursus Licence

Musicologie. Il développe aujourd’hui son savoir-faire en apprenant des plus grands (André Charlier, Franck Agulhon, Nicolas Viccaro, Gautier Garrigue, Karl Jannuska,…) et ses projets (en solo et en groupe), que ce soit électro, jazz ou encore rock.

Édouard Monnier

Originaire de Lille, Édouard Monnier se passionne très tôt pour la musique et commence la trompette à l’âge de 5 ans. En 2016 il obtient deux DEM de musiques jazz et classique ce qui le guide jusqu’au CMDL, où il étudie avec Claude Egea et Stéphane Guillaume. Il y multiplie les rencontres musicales, avec qui il se produit dans des jazz clubs de Paris tels que le Sunset/Sunside, le Baiser Salé, le Bal Blomet, etc… Après un passage par l’orchestre national de jazz des jeunes de Franck Tortiller, Édouard fait actuellement valoir ses ambitions internationales à la Royal Academy of Music de Londres, pour poursuivre ses études auprès de Dave Holland et bien d’autres.

Ludo Prieur

Ludo Prieur est un bassiste et contrebassiste originaire des Yvelines. Il a commencé sa formation musicale par le piano et la guitare avant de trouver son instrument de prédilection : la basse électrique. Après avoir étudié à l’IMEP à Paris, Ludo termine actuellement sa formation au CMDL (Centre des Musiques Didier Lockwood). Fort de son expérience et de sa maîtrise instrumentale, Ludo est un musicien polyvalent qui sait s’adapter à différents styles de musique.